TL;DR

  • Le motif « descente féminine → retour » est le plus ancien et le plus clair en Mésopotamie (Inanna/Ishtar) et en Grèce (Perséphone) ; dans chaque cas, l’absence de la déesse suspend la fertilité, et son retour la rétablit (ETCSL Inanna’s Descent ; Ishtar’s Descent ; Homeric Hymn 2).
  • Le sauvetage d’Inanna exige un substitut (Dumuzi), plus tard équilibré par sa sœur Geštinanna : une alternance semestrielle — la graine textuelle la plus claire d’un schéma saisonnier (ETCSL tr. lignes 404–410).
  • Le retour cyclique de Perséphone — contraint par la grenade — fonde les Mystères d’Éleusis et une promesse ritualisée de mort‑renaissance (Hymn 2, en particulier 370–482).
  • Des cas comparatifs (la Maya Xquic ; la Romaine Psyché ; la Polynésienne Hine‑tītama) montrent la catabase féminine comme matrice de fertilité, d’initiation ou de transfert de souveraineté — même lorsque la saisonnalité est implicite plutôt qu’explicite (Christenson, Popol Vuh ; Apulée, Met. VI ; Te Ara sur Hine-tītama).
  • Lus à travers l’Eve Theory of Consciousness (EToC), ces mythes encodent une découverte/transmission du « soi » menée par des femmes via des liminalités ritualisées et des cycles de retour ; voir l’énoncé de la théorie ici : Eve Theory of Consciousness v3.

« Heureux parmi les hommes sur la terre celui qui a vu ces mystères. » — Hymne homérique 2 à Déméter, vers ~482 (trad. Gregory Nagy ; Scaife)


Motif et thèse#

Cet essai dresse l’inventaire d’un schéma récurrent de mythe de création : une déesse (ou une femme) descend aux enfers ou « meurt », puis revient, le cycle étant instancié dans la nature (saisons, fertilité des cultures) et dans le rituel (initiation, promesse de renouveau). L’argument : les textes primaires mésopotamiens et grecs fournissent des étiologies explicites liant l’absence féminine à la stérilité agricole et le retour au renouveau, tandis que d’autres traditions conservent le même schéma structurel pour la légitimité, la lignée ou l’initiation (voir Sacred Texts).

Termes et champ#

Katabasis = descente ; anabasis = retour ; « enfers » inclut des mondes inférieurs comme Kur/Irkalla (Inanna/Ishtar) ou l’Hadès (Perséphone). « Féminin » centre l’agent qui franchit la frontière ; les morts masculines associées à des déesses endeuillées (par ex. Dumuzi/Tammuz, Adonis) sont utilisées de manière comparative mais ne constituent pas l’objet principal.


Mésopotamie : Inanna / Ishtar#

Sumérien : La Descente d’Inanna aux Enfers. Inanna s’arme d’insignes portant les me et franchit sept portes — dépouillée à chacune — avant Ereshkigal ; elle est jugée et suspendue comme un cadavre. Enki façonne alors deux êtres (kurgarra, galatur) pour susciter la pitié d’Ereshkigal et obtenir la libération d’Inanna, mais un substitut est requis ; le regard de la reine se pose sur Dumuzi, qui est saisi. Un décret final répartit l’année : une partie pour Dumuzi en bas, une partie pour sa sœur Geštinanna — une alternance saisonnière explicite (traduction ETCSL, lignes 404–410).

Akkadien : La Descente d’Ishtar. La version babylonienne conserve les sept portes et souligne l’arrêt mondial de l’éros et de la fertilité : « Le taureau ne monta pas sur la vache… l’homme n’approcha pas la jeune fille » (extrait ≤25 mots), jusqu’à ce qu’Ea organise la libération via l’agent Asušu‑namir (trad. M. Jastrow, domaine public ; résumé et données de tablette sur eBL overview).

Corrélats rituels. La tradition des lamentations de Dumuzi/Tammuz est bien attestée (par ex. Ézéch. 8,14), intégrant le deuil/retour saisonnier dans la pratique communautaire ; des poèmes sumériens détaillent en outre le destin de Dumuzi et la part de Geštinanna (ETCSL Dumuzid and Geshtin‑ana ; Ézéch. 8,14 (NRSVUE)).


Grèce (et Rome) : Déméter / Perséphone (Korè)#

Récit principal : Hymne homérique 2 à Déméter. L’enlèvement/descente de Perséphone interrompt l’agriculture lorsque Déméter retire ses dons ; Zeus négocie un compromis : parce que Perséphone a mangé la grenade, elle passe une partie de l’année en bas et le reste avec Déméter, rétablissant la croissance. L’Hymne se clôt en renvoyant à des rites secrets à Éleusis (« Heureux celui qui a vu… »), reliant la katabasis mythique à la renaissance rituelle (CHS (Gregory Nagy) ; Scaife lignes 370–482).

Élaborations classiques/impériales. Ovide raconte la même étiologie des saisons — l’alternance imposée à Proserpine — dans les Métamorphoses 5 et les Fastes 4 (Met. 5 — Poetry in Translation ; Fasti 4 — Poetry in Translation). Les hymnes orphiques à Perséphone condensent la descente/le retour et l’espérance sotériologique (par ex. Orphic Hymn 29).

Corrélats rituels. Bien que les Mystères d’Éleusis aient été secrets, l’Hymne lui‑même en encadre la fondation ; le schéma initiatique pathos → gnōsis → euphrosynē fait écho à la logique saisonnière et à la promesse de béatitude après avoir vu les rites (Hymne 2 v. 480–482 env.).


Cas comparatifs (structure conservée, saisonnalité variable)#

Maya k’iche’ : Xquic (Lune de Sang) dans le Popol Vuh. Une jeune fille rencontre le crâne de Hun Hunahpu à Xibalba ; fécondée par sa salive, elle s’échappe des enfers et enfante plus tard les Jumeaux Héros, rendant possible le « réinitialisation » cosmique qu’impliquent leurs victoires. La traversée féminine du monde souterrain ancre la fertilité et la lignée plutôt que des saisons explicites (édition bilingue de Christenson : Popol Vuh (PDF)).

Psyché d’Apulée (mythe romanesque). Vénus impose une katabasis littérale : Psyché doit descendre auprès de Proserpine pour rapporter un coffret ; elle revient et est divinisée — un script d’initiation rituel évident, calqué sur une descente/retour féminine (Livre VI, en particulier 16–22 : Poetry in Translation).

Polynésie (Māori) : Hine‑tītama → Hine‑nui‑te‑pō. En apprenant qu’elle est l’épouse‑enfant de Tāne, Hine‑tītama fuit vers les enfers et devient la déesse de la mort. Pas de retour : le schéma installe ici l’ordre cosmique (la mortalité) par une descente féminine permanente (aperçu de Te Ara, NZ : Te Ara overview).

Adjacence levantine (Ougarit). Bien que la descente/retour de Baʿal soit masculine, la déesse ʿAnat franchit la frontière pour le retrouver et le venger, relançant la fertilité ; l’agence féminine soutient la boucle saisonnière (pour la séquence infernale, voir KTU 1.6 ; résumé savant : chapitre Brill).


Une comparaison de travail (fondée sur les textes primaires)#

Tableau 1. Correspondances de base dans les mythes de katabasis féminine

TraditionAgent fémininPourquoi descendre ?Puissance du monde souterrainRetour ? mécanismeÉtiologie fertilité/saisonCorrélat rituel
Sumérien (Inanna’s Descent)InannaExpansion/contestation de pouvoirEreshkigalOui ; sauvée par les émissaires d’Enki ; substitut exigé (Dumuzi)Alternance avec Geštinanna (demi‑année) spécifiée (ETCSL ll. 404–410)Lamentations de Dumuzi ; alternance été/hiver implicite
Akkadien (Ishtar’s Descent)IshtarVers Kurnugi « pays sans retour »EreshkigalOui ; via Asušu‑namir et les « eaux de vie »Stérilité sexuelle mondiale durant l’absence, inversée au retour : Sacred TextsLamentations de Tammuz (cf. Ézéch. 8,14)
Grec (Hymn 2)PerséphoneEnlèvement ; mange la grenadeHadèsOui ; répartition saisonnière par Zeus/RhéaLes deux tiers avec Déméter restaurent la croissance : Scaife 445–470Mystères d’Éleusis (« heureux celui qui a vu ») : Scaife ~482
Romain (Apulée)PsychéTâche imposée par VénusProserpineOui ; revient et est immortaliséeImplicite — calque la descente sur l’initiation/renaissanceModèle narratif initiatique (Livre VI) : Poetry in Translation
K’iche’ (Popol Vuh)XquicConvoquée par le crâne ; fuit XibalbaSeigneurs de XibalbaOui ; la fuite permet l’avènement des JumeauxFertilité via la lignée ; renouveau cosmique après les épreuves des JumeauxScript mythique récité ; résonance rituelle
MāoriHine-tītamaHonte/connaissance → fuiteGarde de la mortNon ; devient Hine-nui-te-pōInstitution de la mortalité ; retour cyclique absentEschatologie plutôt que saisons

Tableau 2. Provenance & attestations les plus anciennes

TexteLangueDate (approx.)Témoin / lien
Inanna’s Descent to the NetherworldSumérienFin du IIIe–début du IIe millénaire av. n. è.Traduction ETCSL : ETCSL
Descent of IshtarAkkadienIIe–Ier millénaire av. n. è. (tablettes néo‑assyro‑babyloniennes)eBL overview ; trad. domaine public : Sacred Texts
Homeric Hymn 2 (Demeter)GrecArchaïque (VIIe–VIe s. av. n. è. ?)CHS ; Scaife
Metamorphoses VI (Psyché)LatinIIe s. apr. n. è.trad. Kline
Popol Vuh (épisodes de Xquic)K’iche’Transcription du XVIe s. de matériaux oraux plus anciensChristenson PDF

Tableau 3. Rituels et pratiques (bref)

ComplexeCe que le mythe sanctionneIndice principal
Éleusis (Déméter/Perséphone)Initiation promettant la béatitude ; rites agraires calés sur le retour saisonnierClôture de l’Hymne 2 : « Heureux celui qui a vu… » (Scaife ~482)
Lamentations de Dumuzi/TammuzDeuil saisonnier lié au cycle végétatifÉzéchiel 8,14 (NRSVUE) ; Textes ETCSL sur Dumuzi
Cycle égyptien d’Osiris (adjacent ; agence féminine via Isis)Revivification annuelle (Khoiak) ; lamentations d’Isis/NephthysPlutarque De Iside et Osiride : UChicago Penelope ; trad. Budge « Lamentations » : Sacred Texts

Lecture des fichiers primaires (résumés serrés)

Inanna / Ishtar#

La Descente d’Inanna sumérienne détaille le dépouillement de la déesse à sept portes, la suspension quasi mortuaire par Ereshkigal, et la substitution juridiquement réglée : Dumuzi est saisi à sa place ; une clause ultérieure assigne des périodes alternées en bas à Dumuzi et à sa sœur Geštinanna — logique calendaire explicite (tr. ETCSL, ll. 404–410). La Descente d’Ishtar akkadienne ajoute un arrêt global de la sexualité — « le taureau ne monte pas sur la vache… » — jusqu’à ce que l’envoyé d’Ea la ramène (trad. domaine public : Sacred Texts ; eBL overview).

Déméter / Perséphone#

Dans l’Hymne 2, le deuil de Déméter interrompt les récoltes ; Zeus organise une solution de partage du temps après que Perséphone a mangé la grenade. L’Hymne fonde à la fois les saisons et les Mystères d’Éleusis, promettant un statut bienheureux aux initiés — une articulation explicite mythe‑rituel (texte CHS ; Scaife lignes 370–482). Ovide réitère le schéma dans Met. 5 et Fasti 4 (Met. 5 ; Fasti 4).

Xquic, Psyché et autres katabases féminines#

Le contact de Xquic avec la mort à Xibalba et son retour réussi donnent naissance aux Jumeaux qui réordonnent le cosmos — fertilité via la lignée plutôt que cycles saisonniers (Christenson, Popol Vuh : PDF). La descente de Psyché auprès de Proserpine fonctionne comme un schéma d’initiation : obéir aux tabous rituels, descendre, revenir transformée (Apulée, Métamorphoses VI : Poetry in Translation).


Optionnel : tableau provenance & influence#

AffirmationRégionPremière attestationInfluence ?Source probablePériodeNotesSources clés
Alternance saisonnière via descente féminineGrèceHymne 2 (archaïque)Oui — Mystères d’ÉleusisDéméter/PerséphoneArchaïqueMystères explicitement mentionnésCHS
Alternance saisonnière via substitutionMésopotamieInanna’s Descent (copies paléo‑babyloniennes d’un texte sumérien)Oui — lamentations de TammuzInanna/Dumuzi–GeštinannaBronzeClause de demi‑année expliciteETCSL ll. 404–410
Descente féminine comme eschatologie (sans retour)MāoriTraditions recueillies au XIXe s.CulturelleHine-tītama/Hine-nui-te-pōHistoriqueEnregistrement à l’époque coloniale ; à manier avec prudenceTe Ara

Chronologie (très approximative)#

PériodeÉvénement ou texteSource
Fin du IIIe–début du IIe millénaire av. n. è.Descente d’Inanna attestéeETCSL
IIe–Ier millénaire av. n. è.Tablettes néo‑assyro‑babyloniennes de la Descente d’IshtareBL overview
Grèce archaïqueHymne homérique 2 à DéméterCHS
IIe s. apr. n. è.Apulée, Métamorphoses VI (Psyché)Poetry in Translation
XVIe s. (transcription k’iche’)Popol Vuh incluant les épisodes de XquicPopol Vuh (PDF)

Analyse : schéma → fonction#

  1. Noyau structurel. Le franchissement féminin suspend ou module la fertilité (l’absence d’Ishtar arrête l’accouplement ; le deuil de Déméter arrête les récoltes), et le retour la restaure, souvent via un compromis contractuel (substitution ou division saisonnière). Ce noyau est textuellement explicite dans les corpus mésopotamien et grec cités ci‑dessus.
  2. Matrice rituelle. Ces mythes autorisent des rites qui simulent une mort et une renaissance contrôlées : les initiations éleusiniennes promettaient la béatitude après la « vision », tandis que les cycles de lamentation proche‑orientaux ritualisent l’absence/la présence. Même la Psyché romanesque conserve la séquence de descente/retour chargée de tabous propre à l’initiation.
  3. Flexibilité sémantique. En dehors de l’axe agraire de l’Ancien Monde, le même schéma fonde la légitimité et la lignée (Xquic), ou l’ordre eschatologique (Hine‑nui‑te‑pō), montrant que la katabasis féminine est un opérateur cosmologique polyvalent plutôt qu’une unique étiologie (Christenson, Popol Vuh (PDF)).

Alignement avec l’Eve Theory of Consciousness (EToC)#

L’EToC propose que les femmes ont découvert la conscience de soi et l’ont ensemencée de manière mémétique, ensuite canalisée génétiquement et culturellement ; la théorie intègre des signaux mythiques, archéologiques et linguistiques (énoncé complet : Eve Theory of Consciousness v3).

Convergences :

  • Agence féminine au seuil. Inanna, Perséphone (et Déméter), Xquic et Psyché mettent chacune en scène une liminalité volontaire ou forcée suivie d’un retour structuré. Si la conscience, dans l’EToC, émerge à travers des réflexions ritualisées sur la mort/le retour et des substitutions symboliques, ces mythes sont des contenants ethnographiques de cette pédagogie mémétique. Le décret de « demi‑année » mésopotamien et la répartition saisonnière grecque sont des contrats — précisément le type de cognition sociale que l’EToC traite comme échafaudage du modèle de soi récursif.
  • Secret et initiation. La promesse éleusinienne faite à ceux qui « ont vu » correspond à l’accent mis par l’EToC sur la transmission instructionnelle et le changement d’état (pré/post‑initiation) — un vecteur mémétique du « soi » formulé dans un mythe féminin.
  • Absence comme arrêt du monde. L’absence d’Ishtar gelant l’éros dramatise la manière dont l’intériorité subjective (désir/agence) est ressentie comme condition du monde ; le retour rétablit le couplage — métaphore expérientielle de la ré‑entrée dans l’agency après la dissolution liminale (la « renaissance » de la pensée récursive dans le rituel, selon l’EToC).

Tensions / réserves :

  • Toutes les katabases féminines ne sont pas cycliques (Hine‑tītama), et tous les cycles saisonniers ne sont pas dirigés par des femmes (Telepinu, Adonis/Attis sont masculins). Les lectures compatibles avec l’EToC devraient donc mettre en avant le faisceau de traits (agence féminine + limen + cadrage pédagogique/rituel), sans prétendre à l’universalité.

FAQ#

Q1. Quel texte primaire lie le plus explicitement une descente féminine aux saisons ?
R. Deux le font sans ambiguïté : l’Hymne homérique 2 (grenade → division saisonnière) et la Descente d’Inanna (demi‑année Dumuzi/Geštinanna). Voir Scaife lignes 370–482 et ETCSL ll. 404–410.

Q2. La descente d’Ishtar porte‑t‑elle « sur le sexe » ou « sur le pouvoir » ?
R. Les deux : le poème indique que le sexe s’arrête durant son absence, mais son motif est présenté comme une visite royale à Irkalla sous « l’antique loi » ; fertilité et souveraineté sont co‑impliquées (Sacred Texts ; eBL overview).

Q3. Comment les preuves éleusiniennes subsistent‑elles si les rites étaient secrets ?
R. L’Hymne à Déméter lui‑même étiologise les Mystères et promet la béatitude aux initiés ; le reste des détails demeure indirect. Voir CHS et Scaife ~482.


Notes#


Sources#

(Textes primaires, puis sélection de travaux/sources adjacentes)

  1. ETCSL. « Inana’s descent to the nether world » (tr.) ; lignes 404–410 sur l’alternance saisonnière. Oxford. https://etcsl.orinst.ox.ac.uk/section1/tr141.htm.
  2. ETCSL. « Dumuzid and Geštin-ana » (tr.). Oxford. https://etcsl.orinst.ox.ac.uk/section1/tr143.htm.
  3. Sacred Texts (Jastrow, 1915). « Descent of the Goddess Ishtar into the Lower World ». https://sacred-texts.com/ane/ishtar.htm
  4. Electronic Babylonian Library (eBL). « Descent of Ištar (overview; Standard Babylonian). » https://www.ebl.lmu.de/corpus/L/1/8/SB/-.
  5. Hymne homérique 2 à Déméter (trad. Gregory Nagy). Center for Hellenic Studies. https://chs.harvard.edu/primary-source/homeric-hymn-to-demeter-sb/ ; Scaife lignes 370–482 : https://scaife.perseus.org/reader/urn:cts:greekLit:tlg0013.tlg002.perseus-eng2:370-482/.
  6. Ovide. Métamorphoses 5 (trad. A.S. Kline). Poetry in Translation. https://www.poetryintranslation.com/PITBR/OvidMetamorphose5.php.
  7. Ovide. Fastes 4 (trad. A.S. Kline). Poetry in Translation. https://www.poetryintranslation.com/PITBR/OvidFastiBkFour.php.
  8. Orphic Hymn 29 (Persephone) (trad. Taylor). Theoi. https://www.theoi.com/Text/OrphicHymns2.html#29.
  9. Apulée. Métamorphoses VI (trad. A.S. Kline). Poetry in Translation. https://www.poetryintranslation.com/PITBR/Latin/TheGoldenAssVI.php.
  10. Christenson, Allen. Popol Vuh: Sacred Book of the Quiché Maya People (PDF). Mesoweb. https://www.mesoweb.com/publications/Christenson/PopolVuh.pdf
  11. Ézéchiel 8,14 (NRSVUE). Bible Gateway. https://www.biblegateway.com/passage/?search=Ezekiel+8%3A14&version=NRSVUE.
  12. Plutarque. De Iside et Osiride (trad. Babbitt, Loeb). UChicago Penelope. https://penelope.uchicago.edu/Thayer/E/Roman/Texts/Plutarch/Moralia/Isis_and_Osiris*.html.
  13. Budge (pd). « Lamentations of Isis and Nephthys. » Sacred Texts. https://www.sacred-texts.com/egy/lob/lob24.htm.
  14. Te Ara—Encyclopedia of New Zealand. « Hine-tītama. » https://teara.govt.nz/en/photograph/3364/hine-titama.
  15. Vectors of Mind. « Eve Theory of Consciousness v3.0. » https://www.vectorsofmind.com/p/eve-theory-of-consciousness-v3