TL;DR

  • L’assertion centrale hamitique dans les sources primaires : « les civilisations de l’Afrique sont les civilisations des Hamites », c’est‑à‑dire que des intrus venus du nord (Égypte – « caucasoïde ») auraient diffusé le pastoralisme et l’art de l’État à travers l’Afrique subsaharienne Seligman 1930/1939. [^oai1]
  • L’ADN ancien moderne (aDNA) soutient fortement de multiples retours migratoires holocènes depuis le Levant/l’Ibérie vers l’Afrique du Nord/de l’Est (à partir du Néolithique), mais pas une « race civilisatrice » à l’échelle du continent. Voir le Néolithique ancien du Maroc ≈ 80 % agriculteurs ibériques et un afflux levantin ultérieur ; continuité du Sahara vert ; retour de flux dans la Corne vers ~3 ka ; etc. Lipson 2025, Simões 2023, van de Loosdrecht 2018, Llorente 2015, Prendergast 2019, Nature 2025 Green Sahara. 1 2
  • Le « crash de la lignée mâle » (goulot d’étranglement du chromosome Y, ~7–5 ka) est couramment modélisé comme un auto-stop culturel via la diffusion de structures claniques patrilinéaires – c’est‑à‑dire une sélection d’abord culturelle, pas une magie de météorite ADN. Zeng et al. 2018, Karmin et al. 2015. 3 4
  • Égypte : l’aDNA montre désormais une affinité Proche‑Orient pour les anciens Égyptiens et un métissage explicitement lié à la Mésopotamie chez un individu de l’Ancien Empire – ce qui est cohérent avec le noyau démique de l’ancienne idée de « Dynastic Race » (moins la surenchère de remplacement racial). Schuenemann 2017, Nature 2025 Old Kingdom. 5
  • Bilan : des impulsions eurasiennes intrusives ont beaucoup compté en Afrique du Nord/de l’Est durant l’Holocène ; le « Hamite hyper‑unifié civilisateur de toute l’Afrique » ne résiste pas à la confrontation avec les données.

« À part une influence sémitique relativement tardive… les civilisations de l’Afrique sont les civilisations des Hamites. »
— C. G. Seligman, Races of Africa (1930/1939)


Ce que l’hypothèse hamitique disait réellement (d’après les sources, pas les sermons)#

Les auteurs principaux étaient explicites. Speke proposa une strate « hamite » pastorale intrusive venue du nord pour expliquer la monarchie d’Afrique de l’Est et la « civilisation barbare ». Lisez‑le, ne vous fiez pas aux résumés : Speke 1863. Seligman systématisa cela : les Hamites (une branche « caucasoïde ») seraient entrés par l’Afrique du NE/N et auraient catalysé la haute culture à travers l’Afrique noire Seligman 1930/1939. Les variantes incluent la Dynastic Race de Petrie envahissant l’Égypte prédynastique Petrie 1939 et la reprise d’Emery Emery 1961. Pour autant que je voie : l’assertion centrale est (i) des demes intrusifs nord/NE, (ii) un avantage pastoral/technologique, (iii) une diffusion vers le sud. 6 [^oai1] 7 8

Rien de tout cela ne nous oblige à avaler les typologies raciales ; elles étaient adjacentes à la phrénologie des années 1900. Le bon geste consiste à dépouiller la métaphysique et à tester les sous‑hypothèses migration–diffusion avec l’aDNA.


Ce que montre réellement l’aDNA holocène (version courte)#

  1. Afrique du Nord‑Ouest (Maghreb) : Néolithiques ibériques et levantins
    Le Néolithique ancien de Kaf Taht el‑Ghar (~7,4–7,1 ka BP) présente ≈ 80 % d’ascendance d’agriculteurs ibériques précoces ; Skhirat‑Rouazi (~6,4 ka BP) ≈ 50 % d’ascendance néolithique levantine. Plus tard, persistance locale substantielle maghrébine ; le Maghreb oriental montre une forte continuité chasseurs‑cueilleurs au Néolithique. C’est une diffusion démique canonique depuis l’Europe/le Levant vers l’Afrique du Nord, point final.
    — Sources : Lipson et al. 2025, Nature ; Simões et al. 2023, Nature. 1

  2. Sahara vert : continuité + connexions
    De nouveaux génomes de Takarkori (Fezzan libyen) durant la période humide africaine se rattachent étroitement à l’ascendance ibéromaurusienne du Pléistocène tardif (Taforalt), avec un flux génique subsaharien limité à ce moment‑là – c’est‑à‑dire qu’une lignée nord‑africaine distinctive a persisté tandis que des contacts avec le Levant sont documentés avant l’Holocène.
    — Sources : Nature 2025, Green Sahara ; van de Loosdrecht et al. 2018, Science. 9 2

  3. Corne de l’Afrique : retour de flux ouest‑eurasien ~3 ka
    Le génome ancien à haute couverture « Mota » (~4,5 ka BP) précède l’événement et n’est pas métissé ; les Éthiopiens modernes montrent une impulsion de métissage 2,5–3,0 ka en provenance d’Asie occidentale/du Levant, désormais admise par le courant dominant.
    — Sources : Llorente et al. 2015, Science ; Pagani et al. 2015 ; [Schlebusch & Jakobsson 2018 review]. 10 11

  4. Néolithique pastoral d’Afrique de l’Est : des demes apparentés NE‑africains/levantins sont arrivés
    L’ADN ancien du Kenya/Tanzanie montre des pasteurs arrivant ~5 ka BP avec une ascendance apparentée NE‑africaine/ouest‑eurasienne, puis se mélangeant avec les chasseurs‑cueilleurs locaux ; des barrières sociales ultérieures ont maintenu la structure.
    — Source : Prendergast et al. 2019, Science. 12

  5. Sahel : diffusion transsaharienne de R1b‑V88 au milieu de l’Holocène
    Le chromosome Y R1b‑V88 coalesce dans les lignées tchadiennes ~5,7–7,3 ka BP et retrace un mouvement transsaharien ; cela cadre avec la fenêtre du corridor saharien humide.
    — Source : D’Atanasio et al. 2018, Genome Biology. 13

  6. Flux génique levantin historique vers le Maghreb via les Phéniciens (Âge du fer)
    Un Phénicien de Carthage (« Jeune homme de Byrsa ») portait l’ADNmt U5b2c1 – une lignée maternelle européenne – illustrant une démographie mixte avec les marins levantins.
    — Source : Thompson et al. 2016, PLoS ONE. 14

Conclusion : les impulsions démique et culturelle du Nord/NE vers l’Afrique sont admises, nombreuses et datées. Ce qui est désormais controversé, c’est le « Hamite » caricatural.


L’Égypte, en particulier (à propos de la « Dynastic Race »)#

  • Nouveau génome de l’Ancien Empire (Nature 2025) : les ajustements qpAdm exigent une ascendance liée à la Mésopotamie (~22 %) plus une ascendance liée au Maroc_MN (~64 %) et une composante subsaharienne mineure ; les auteurs en déduisent une migration pré‑ ou proto‑étatique depuis le Croissant fertile oriental vers la vallée du Nil avant/au moment de la formation de l’État. Cela cadre parfaitement avec une composante populationnelle venue du Proche‑Orient – pas un remplacement total.
    Nature 2025.

  • Momies du Nouvel Empire à l’époque romaine (Nature Comms 2017) : les anciens Égyptiens (Abusir el‑Meleq) se regroupent plus près du Levant/de l’Anatolie/de l’Europe que les Égyptiens modernes ; ces derniers portent une ascendance subsaharienne supplémentaire acquise plus tard.
    Schuenemann et al. 2017. 5

Donc oui : il existe désormais un soutien direct par l’aDNA au noyau démique de l’intuition « dynastique » de Petrie/Emery. La version maximaliste « une race de souverains étrangers a créé l’Égypte ex nihilo » ne survit pas à la quantification, mais un flux génique proche‑oriental lié à la formation précoce de l’État si. (Soyons honnêtes : c’est exactement la partie dont on disait qu’il était « raciste » de simplement l’envisager.) Sources à nouveau : Petrie 1939, Emery 1961. 7 8


Le goulot d’étranglement du chromosome Y & « l’auto‑stop culturel » (votre point sur la diffusion)#

Le goulot d’étranglement du Y ~7–5 ka est global et abrupt. Le modèle le plus cité soutient que la diffusion culturelle d’institutions de groupes de parenté patrilinéaires (plus la guerre et la polygynie masculine d’élite) a entraîné une sélection au niveau des lignées – « auto‑stop culturel » – qui a réduit drastiquement la diversité du Y tandis que les autosomes restaient variés. C’est désormais l’explication mainstream du crash post‑néolithique de la lignée mâle (et cela s’aligne temporellement avec des expansions eurasiennes qui touchent aussi l’Afrique).
Zeng et al. 2018 ; Karmin et al. 2015. 3 4

Le modèle n’impose pas forcément une source eurasienne unique, mais il est parfaitement compatible avec des « packages » sociaux révolutionnaires sortant de l’Eurasie occidentale et remodelant la démographie là où ils s’implantent – y compris en Afrique du Nord/de l’Est (voir le Néolithique pastoral d’Afrique de l’Est ; R1b‑V88 ; diffusions des lignées J). C’est une logique de diffusion d’abord, non une théorie raciale essentialiste. Prendergast 2019 ; D’Atanasio 2018. 12 13


Comparaison rapide : hypothèse vs. preuves#

Assertion (sources primaires)Ce que cela signifie en termes testablesMeilleures preuves holocènesVerdict
Des intrus venus du nord ont semé des traits avancés à travers l’Afrique (Seligman)Pulses démographiques récurrents NE/européens vers l’Afrique N/ENéolithique ancien du Maroc ≈ 80 % ibérique ; Skhirat ≈ 50 % levantin ; retour de flux dans la Corne ~3 kaSoutenu (régionalement, à répétition), pas à l’échelle du continent Lipson 2025 ; Simões 2023 ; Llorente 2015. 1 10
La civilisation égyptienne reflète des demes proche‑orientaux (Petrie/Emery)Ascendance proche‑orientale détectable chez les Égyptiens proto‑dynastiquesGénome de l’Ancien Empire avec métissage lié à la Mésopotamie ; momies d’Abusir décalées vers le Proche‑OrientSoutenu (composante démique), pas remplacement Nature 2025 ; Schuenemann 2017. 5
Le pastoralisme est arrivé du nord avec les « Hamites »Des pasteurs avec une ascendance liée à l’Eurasie se déplacent en Afrique de l’EstLes génomes du Néolithique pastoral montrent une ascendance apparentée NE‑africaine/Ouest‑eurasienneSoutenu Prendergast 2019. 12
Une « race hamite » unifiée civilise toute l’AfriqueRemplacement unique et cohérent à travers l’Afrique subsaharienneL’aDNA montre une mosaïque : forte continuité locale, temporalités variées, sources multiplesRéfuté (trop grossier) ; la réalité = patchwork Nature 2025 Green Sahara ; van de Loosdrecht 2018. 9 2

Chronologie (sélection)#

Année/PériodeÉvénement ou résultatSource
1863Speke postule des « Hamites » intrusifs en Afrique de l’Esthttps://www.gutenberg.org/files/3284/3284-h/3284-h.htm 6
1930/39Formulation canonique de l’hypothèse hamitique par Seligmanhttps://www.berose.fr/IMG/pdf/races_of_africa.pdf [^oai1]
2017L’aDNA égyptien montre une affinité plus forte avec le Proche‑Orient que chez les moderneshttps://www.nature.com/articles/ncomms15694 5
2018Modèle d’auto‑stop culturel pour le goulot d’étranglement du Yhttps://www.nature.com/articles/s41467-018-04375-6 3
2023Afrique du Nord‑Ouest : migrations néolithiques ibériques + levantineshttps://www.nature.com/articles/s41586-023-06954-0 1
2025Génome de l’Ancien Empire : métissage lié à la Mésopotamiehttps://www.nature.com/articles/s41586-025-09195-5
2025Génomes du Sahara vert : continuité apparentée aux Ibéromaurusienshttps://www.nature.com/articles/s41586-025-08793-7 9

Remarques sur le champ et l’interprétation#

  • L’étiquette hamitique est morte (pour de bonnes raisons) ; le noyau migration/diffusion subsiste. Le récit de l’aDNA est « de nombreuses impulsions, de nombreuses sources », pas une vague civilisatrice monocausale.
  • Le modèle du goulot d’étranglement du Y met au premier plan la sélection menée par la culture et la diffusion ; l’utiliser pour nier les mouvements démographiques est un contresens – les génomes réels montrent quantité de déplacements de populations.
  • Égypte en particulier : les nouvelles données soutiennent un métissage proche‑oriental durant la formation de l’État, ce qui rime avec la « Dynastic Race », tout en réfutant la version forte et racialisée. Si cela met mal à l’aise le clergé anti‑hamitique, c’est leur problème, pas celui des données.

FAQ#

Q1. Le goulot d’étranglement du chromosome Y prouve‑t‑il une prise de contrôle eurasienne de l’Afrique ?
R. Non. Il montre un biais de lignée mâle induit par la culture vers 7–5 ka ; il est compatible avec des expansions patrilinéaires eurasiennes (ou de cultures où les systèmes patrilinéaires sont centraux) atteignant l’Afrique, mais n’est pas en lui‑même un pistolet fumant de prise de contrôle. Zeng 2018. 3

Q2. Existe‑t‑il des preuves solides que des migrants néolithiques d’Europe/du Levant sont entrés en Afrique du Nord ?
R. Oui. Le Néolithique ancien du Maroc est ≈ 80 % agriculteurs ibériques ; un autre site montre ≈ 50 % d’ascendance levantine. C’est aussi « mainstream » que possible. Lipson 2025, Simões 2023. 1

Q3. L’aDNA des anciens Égyptiens a‑t‑il confirmé la théorie de la Dynastic Race ?
R. Il confirme le noyau de métissage démique – une ascendance proche‑orientale durant la formation précoce de l’État – tout en invalidant l’idée d’un remplacement total. Nature 2025 ; Schuenemann 2017. 5

Q4. Existe‑t‑il une signature génétique unique du « Hamite » ?
R. Non. Les données montrent de multiples sources apparentées à l’Eurasie occidentale (ibérique, levantine, mésopotamienne) arrivant à des moments différents dans diverses régions africaines. Mosaïque, pas monolithe. [Nature 2025 ; 2023 ; 2018]. 1 2


FAQ#

Q1. Que soutenait réellement l’hypothèse hamitique classique ?
R. Qu’un groupe intrusif venu du nord/de l’Afrique du Nord‑Est (les « Hamites », présentés comme égypto/« caucasoïdes ») aurait apporté le pastoralisme, l’art de l’État et la haute culture vers le sud, civilisant de fait l’Afrique subsaharienne. Les sources primaires incluent Speke (1863) et Seligman (1930/1939).

Q2. Que montre l’ADN ancien à la place ?
R. De multiples retours migratoires holocènes vers l’Afrique du Nord et de l’Est (ascendance néolithique ibérique et levantine, impulsions proche‑orientales ultérieures) sont bien attestés, mais les données ne soutiennent pas une race civilisatrice unique à l’échelle du continent. Les schémas sont régionaux et épisodiques.

Q3. Comment explique‑t‑on aujourd’hui le goulot d’étranglement du chromosome Y (~7–5 ka) ?
R. Les travaux dominants privilégient « l’auto‑stop culturel » : la diffusion de sociétés claniques patrilinéaires a créé une forte variance du succès reproducteur masculin, effondrant la diversité du Y sans invoquer de chocs biologiques exotiques.

Q4. Quel est le tableau actuel pour les anciens Égyptiens ?
R. Les génomes de momies et un individu de l’Ancien Empire indiquent une forte affinité proche‑orientale avec, au moins dans un cas, un métissage lié à la Mésopotamie – cohérent avec des apports démographiques, mais pas avec un remplacement total de population à travers l’Afrique.

Q5. Y a‑t‑il quelque chose de récupérable dans l’ancienne hypothèse ?
R. Oui : certains épisodes démographiques précis (afflux d’agriculteurs au Maghreb, métissage levantin, retour de flux dans la Corne) et la diffusion de technologies sont réels. Le « Hamite civilisateur de toute l’Afrique » sur‑généralisé ne survit pas à la confrontation avec les archives génétiques et archéologiques.


Notes de bas de page#


Sources#

Théoriciens primaires/précoces

  1. Seligman, C. G. Races of Africa (1930 ; 2e éd. 1939). Londres : Thornton Butterworth. Accès libre : https://www.berose.fr/IMG/pdf/races_of_africa.pdf [^oai1]
  2. Speke, J. H. Journal of the Discovery of the Source of the Nile (1863). Project Gutenberg : https://www.gutenberg.org/files/3284/3284-h/3284-h.htm 6
  3. Petrie, W. M. F. The Making of Egypt (1939). PDF Internet Archive : https://archive.org/download/Petrie1939/Petrie%2C%20Flinders%20WE%20-%20The%20making%20of%20Egypt%20%281939%29%20LR.pdf 7
  4. Emery, W. B. Archaic Egypt (1961). Internet Archive : https://archive.org/details/in.ernet.dli.2015.46320 8

aDNA égyptien

  1. Schuenemann, V. J., et al. « Ancient Egyptian mummy genomes… » Nature Communications 8 (2017) : 15694. https://www.nature.com/articles/ncomms15694 5
  2. Morez Jacobs, A., et al. « Whole-genome ancestry of an Old Kingdom Egyptian. » Nature (2025). https://www.nature.com/articles/s41586-025-09195-5

Afrique du Nord‑Ouest & Sahara vert

  1. Lipson, M., et al. « High continuity of forager ancestry in the Neolithic period of the eastern Maghreb. » Nature (2025). https://www.nature.com/articles/s41586-025-08701-z
  2. Simões, L. G., et al. « Genomic history of NW Africa. » Nature (2023). https://www.nature.com/articles/s41586-023-06954-0 1
  3. Nature (2025). « Ancient DNA from the Green Sahara… » https://www.nature.com/articles/s41586-025-08793-7 9
  4. van de Loosdrecht, M., et al. « Pleistocene North African genomes… » Science (2018). https://www.science.org/doi/10.1126/science.aar8380 (PDF OA : https://www.eva.mpg.de/documents/AAAS/Loosdrecht_Pleistocene_Science_2018_2583534.pdf) 2 15

Corne/Afrique de l’Est & pastoralisme

  1. Llorente, M. G., et al. « Ancient Ethiopian genome reveals extensive Eurasian admixture… » Science (2015). PDF OA : https://www.science.org/cms/asset/633498e4-844a-452a-8749-d1ace255816e/pap.pdf 10
  2. Pagani, L., et al. « Tracing the route of modern humans out of Africa… » AJHG (2015). https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC4457944/ 11
  3. Prendergast, M. E., et al. « Ancient DNA reveals a multistep spread of the first herders into sub-Saharan Africa. » Science (2019). https://www.science.org/doi/10.1126/science.aaw6275 12

Goulot d’étranglement du chromosome Y

  1. Zeng, T. C., Aw, A. J., Feldman, M. W. « Cultural hitchhiking… Y-chromosome bottleneck. » Nature Communications (2018). https://www.nature.com/articles/s41467-018-04375-6 3
  2. Karmin, M., et al. « A recent bottleneck of Y-chromosome diversity coincides with global changes in culture. » Genome Research (2015). https://genome.cshlp.org/content/25/4/459.full.pdf 4

Autres liens démographiques

  1. D’Atanasio, E., et al. « The peopling of the last Green Sahara revealed by Y chromosomes. » Genome Biology (2018). https://genomebiology.biomedcentral.com/articles/10.1186/s13059-018-1393-5 13
  2. Thompson, R., et al. « Ancient Phoenician DNA… » PLoS ONE (2016). https://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371%2Fjournal.pone.0147293 14

Contexte climat/archéologie

  1. Kuper, R., Kröpelin, S. « Climate-Controlled Holocene Occupation in the Sahara. » Science (2006). PDF OA : https://www.uni-koeln.de/sfb389/sonstiges/kroepelin/242%202006%20Kuper%20Kroepelin%20Science%20313%20%20%2811%20August%202006%29.pdf 16
  2. Shirai, N. The Archaeology of the First Farmer–Herders in Egypt (2010). OA : https://scholarlypublications.universiteitleiden.nl/access/item%3A2921290/view 17