TL;DR
Dans le sud‑est de l’Australie, les terrains d’initiation (bora/burbung) sont explicitement présentés comme le domaine de Baiame et le conduit de la Loi Ancestrale ; les premiers observateurs ont décrit des idoles, des terrassements et un matériel rituel qui lui sont dédiés, ainsi qu’à Daramulan/Tharamulin.[^terms] Attestations primaires : Ridley 1875 ; Mathews 1895–96 ; Howitt 1884/1904 ; Fraser 1883. Sources — Ridley 1875 (AIATSIS PDF) ; Mathews 1895–96 (scans Newcastle) ; Howitt 1904 (OA PDF) ; Fraser 1883 (OA PDF) (consultés le 10‑08‑2025).
Informateurs gamilaraay de Ridley : « The sacred wand was the gift of Baiame. The ground on which the bora is celebrated is Baiame’s ground. »1 AIATSIS PDF
Mathews a documenté des effigies de Baiame le long des chemins de bora et rapporte que les anciens disaient que « Baiamai… presided over the ceremonies of the bora. »2 Il ajoute « they say that Baiamai created them, and gave them the country. »3 Scans Mathews
La nuit, le rhombe résonnait comme « the voice of Daramulun », reliant l’emblème sonore de l’initiation à l’être associé au ciel qui fait respecter la loi.4 Scans Mathews
La synthèse de Fraser pour les tribus de Nouvelle‑Galles du Sud caractérise Daramulan comme « Lord of the mysteries » et comme un législateur/protecteur lié aux images de bora et aux baguettes sacrées ; il traite le rite comme une transmission de la loi depuis le domaine céleste.5 Fraser 1883 PDF
« The ground on which the bora is celebrated is Baiame’s ground. » — W. Ridley, Kámilarói, and Other Australian Languages (1875)
Baiame, Daramulan et la « polité » rituelle du Bora/Burbung
Portée et thèse#
À travers le pays gamilaraay (Kamilaroi/Euahlayi) et wiradjuri (Nouvelle‑Galles du Sud au sens large), les récits autochtones et colons du XIXᵉ siècle convergent vers un complexe mythe‑rituel cohérent : Baiame (Byamee/Baiamai), créateur et législateur ancré dans le ciel, préside à l’initiation ; Daramulan (Daramulun/Tharamulin/Turramulan) fonctionne comme l’agent et la voix de cette loi pendant le rite ; et le terrain de bora/burbung lui‑même est consacré comme le domaine de Baiame. Le rite n’est pas seulement un passage social à l’âge adulte ; il est le médium par lequel la Loi Ancestrale est transmise et renouvelée.
Il ne s’agit pas d’une reconstruction à partir de mythographies secondaires ; c’est explicite dans les premiers rapports primaires :
- Ridley (1875) : Baiame a ordonné le bora, a donné le dhurumbulum (baguette sacrée/rhombe), et le terrain lui‑même lui appartient.1 AIATSIS PDF
- Mathews (1895–96) : Lors d’un bora kamilaroi, il a relevé des figures sculptées le long du chemin processionnel, dont une figure masculine qui « représentait Baiamai » et qui « présidait » aux cérémonies ; les anciens disaient que Baiame avait créé le peuple et lui avait donné le pays ; le rhombe était fait résonner comme « the voice of Daramulun ».234 Scans Mathews
- Fraser (1883) (synthèse NSW s’appuyant sur missionnaires, magistrats et correspondants autochtones) : Daramulan est « Lord of the mysteries », siégeant comme législateur et protecteur au bora ; il médie savoirs et sanctions.5 Fraser 1883 PDF
- Howitt (1884/1904) documente le complexe burbung/bunan et l’association du rhombe comme son autoritaire du dyade Père‑de‑Tous/fils à travers le sud‑est de l’Australie (Wiradjuri, Yuin, Kurnai, etc.).6 OA PDF ; miroir JSTOR OA
Terminologie et variations (bref)#
- Bora (Gamilaraay et de nombreux groupes NSW/QLD) vs burbung/bunan (Wiradjuri/Yuin) ;
- Baiame/Byamee/Baiamai (Gamilaraay/Euahlayi, Wiradjuri) comme créateur‑législateur ;
- Daramulan/Daramulun/Tharamulin/Turramulan comme fils de Baiame ou proche associé ;
- Bullroarer (Gamilaraay dhurumbulum ; Kurnai tundun ; autres noms locaux), instrument réservé aux hommes et jeton sonore d’autorité.16
Témoins primaires, dans leurs propres mots (extraits ≤ 25 mots)#
Ridley (Gamilaraay/Euahlayi, 1875) — « The sacred wand was the gift of Baiame. The ground on which the bora is celebrated is Baiame’s ground. »1
AIATSIS PDFRidley (Gamilaraay, 1875) — « [Baiame] commanded the people to keep the Bora, and gave them the Dhurumbulum… » (à propos de l’ancien Billy Murray Bundar).7
AIATSIS PDFMathews (Kamilaroi, 1895) — « This… represented Baiamai, who presides over the ceremonies of the bora. »2
Scans MathewsMathews (Kamilaroi, 1895) — « They say that Baiamai created them, and gave them the country… »3
Scans MathewsMathews (Kamilaroi, 1895) — « [A] wooden instrument… is supposed to represent the voice of Daramulun. »4
Scans MathewsFraser (NSW, 1883) — « Daramulun… ‘Lord of the mysteries,’… a legislator and protector. »5
Fraser 1883 PDFParker (Euahlayi, 1905) — Byamee est le Père‑de‑Tous ; le boorah est traité avec crainte et révérence sous son autorité (chapitres 2, 8–9).
Project Gutenberg ; scan Archive.org
Note méthodologique : les graphies reflètent les orthographes du XIXᵉ siècle et les phonologies locales ; chaque groupe conserve un savoir distinct et des restrictions de divulgation. Lorsque les observateurs généralisent, je traite cela avec prudence.
La géographie rituelle de la loi : à quoi ressemble un bora/burbung (d’après Mathews ; recoupé avec Howitt)#
Le récit kamilaroi de Mathews (1895) décrit deux cercles défrichés reliés par un sentier, bordé de sculptures de terre et de figures gravées. Sur le chemin du grand cercle se dressait une figure humaine qui « représent[ait] Baiamai », plus d’autres symboles (nid d’aigle‑faucon, disques soleil/lune), et, plus tard dans la nuit, le rhombe résonnait comme « the voice of Daramulun ».24 Voir aussi les planches de Howitt et ses discussions de l’iconographie du burbung et du tundun à travers les tribus du sud‑est.6
Tableau comparatif — traits et fonctions#
| Élément | Gamilaraay (bora) | Wiradjuri (burbung) | Fonction dans le rite | Attestations primaires |
|---|---|---|---|---|
| Double cercle + sentier | Oui ; grands et petits anneaux reliés ; défrichés, balayés | Oui ; terrain de « burbung » analogue | Pédagogie spatiale ; liminalité | Mathews 1895 (plan du site, fig. & texte), Scans Mathews ; Howitt 1904, OA PDF |
| Figure de Baiame | Figure humaine en terre « représentait Baiamai » qui préside | Baiame central au drame mythique du burbung | Sacralise le terrain comme celui de Baiame | Mathews 1895 (cité), Scans Mathews |
| Autorité de Baiame | « Bora is Baiame’s ground » ; Baiame a ordonné le Bora ; a donné le dhurumbulum | Même logique sous le burbung | Les terrains sont un espace juridico‑rituel | Ridley 1875 (cité), AIATSIS PDF |
| Daramulan | Rhombe comme « voice of Daramulun » | Daramulan lié à la sanction du burbung | Voix/exécutant de la loi céleste | Mathews 1895 (cité), Scans Mathews ; Howitt 1904 (complexe du rhombe) |
| Rôle de législateur | Baiame a créé, donné le pays ; légifère les rites | Daramulan « Lord of the mysteries » ; législateur/protecteur | Transmission de la Loi Ancestrale | Mathews 1895 (cité) ; Fraser 1883 (cité) |
Note astronomique facultative : un certain nombre de sites de bora dans le sud‑est du QLD/NSW présentent des orientations privilégiées ; des analyses contemporaines proposent des hypothèses d’alignement cosmique, formulées avec prudence (p. ex. alignement sur la Voie lactée/l’Émeu dans le ciel).8 Article d’archéoastronomie
Correspondances thématiques (mythe ↔ rite)#
| Élément | Rôle mythique | Instanciation rituelle | Mécanisme de « transmission » | Sources |
|---|---|---|---|---|
| Baiame (Père‑de‑Tous) | Créateur céleste, législateur ; accueille les bons dans le worrumbul (bosquet de la Voie lactée) | Consacre le terrain ; effigies ; les anciens invoquent son autorité | Commandement de maintenir le bora ; don de la baguette sacrée | Ridley 1875 (Voie lactée « worrumbul » ; le bora est le terrain de Baiame) — AIATSIS PDF |
| Daramulan (fils/intermédiaire) | « Lord of the mysteries » ; législateur/protecteur ; fait respecter les tabous | Rhombe comme voix ; résonance nocturne | Acoustémologie de la loi : son = présence/autorité | Mathews 1895 (citation sur la voix) — Scans Mathews ; Fraser 1883 — Fraser PDF |
| Terrain de Bora/Burbung | Seuil entre campements et domaine sacré | Double anneau, sentier avec enseignements | Curriculum incarné ; instruction dirigée par la parenté | Mathews 1895–96 ; Howitt 1904 |
| Baguette sacrée / rhombe | Don de Baiame ; signe sonore de Daramulan | Révélé aux initiés ; tabou pour femmes/enfants | Secret + crainte → puissance mnésique | Ridley 1875 ; Howitt 1904 |
Provenance et thèses (qui a dit quoi, quand)#
| Thèse | Région | Première attestation claire | Remarques | Sources clés |
|---|---|---|---|---|
| Le bora est le terrain de Baiame | Gamilaraay | 1875 | Aussi : Baiame a ordonné le rite ; a donné le dhurumbulum | Ridley, Kámilarói… (1875) — AIATSIS PDF |
| Baiame préside ; a créé et donné le pays | Kamilaroi | 1895 | Relevé in situ sur un terrain de bora avec figures sculptées | Mathews, « The Bora… » (1895) — Scans Mathews |
| Le rhombe est la « voix » de Daramulan | Kamilaroi (et sud‑est en général) | 1895 (Mathews) ; 1904 (Howitt) | Motif pan‑sud‑est avec noms locaux (tundun, etc.) | Mathews 1895 ; Howitt 1904 — liens ci‑dessus |
| Daramulan comme « Lord of the mysteries », législateur/protecteur | Synthèse NSW | 1883 | Fraser compile des données NSW ; note aussi les images de bora | Fraser, « Aborigines of NSW » (1883) — OA PDF |
| Doctrine du Père‑de‑Tous/Byamee chez les Euahlayi | NW NSW | 1905 | Prose accessible avec chapitres de contexte rituel | K. Langloh Parker, The Euahlayi Tribe (1905) — Project Gutenberg |
Lecture rapprochée des sources centrales
Ridley (1875) : commandement de Baiame, terrain consacré et dhurumbulum#
Le Kámilarói, and Other Australian Languages de Ridley conserve le témoignage d’anciens kamilaroi :
- « The sacred wand was the gift of Baiame. The ground on which the bora is celebrated is Baiame’s ground. »1
- « [Baiame] commanded the people to keep the Bora, and gave them the Dhurumbulum… » (ancien Billy Mŭrri Bundar).7
Les mêmes chapitres situent Baiame dans le ciel worrumbul (Voie lactée), un bosquet aux biens abondants où les vertueux sont accueillis.9
Source — AIATSIS PDF
Mathews (1895–96) : effigies, pédagogie le long du chemin et voix de Daramulan#
Rendant compte d’un bora kamilaroi tenu près de Gundabloui (1894), Mathews décrit :
- Une figure humaine taillée dans le sol à côté du sentier, « represent[ing] Baiamai, who presides over the ceremonies of the bora. »2
- La doctrine des anciens selon laquelle « Baiamai created them, and gave them the country », après quoi lui et sa parèdre se retirèrent.3
- La résonance nocturne d’un instrument en bois « supposed to represent the voice of Daramulun. »4
Ces passages montrent le mythe mis en œuvre comme curriculum : les initiés parcourent un paysage didactique où iconographie et son instancient la souveraineté de Baiame et l’exécution par Daramulan.
Source — Scans Mathews
Fraser (1883) : Daramulan comme intermédiaire juridico‑rituel#
Fraser synthétise des matériaux NSW avec une philologie audacieuse (parfois spéculative), mais consigne des thèses émiques :
- Il glose Daramulan comme « Lord of the mysteries » et en fait un législateur et protecteur qui « sees that all is in order », le reliant directement à la gouvernance du bora et aux insignes sacrés.5
Source — Fraser 1883 PDF
Howitt (1884/1904) : complexes initiatiques du sud‑est australien#
La monographie régionale de Howitt détaille les burbung/bunan chez les Wiradjuri et voisins, avec un traitement approfondi du rhombe comme son autoritaire du complexe Père‑de‑Tous et de son intermédiaire :
- À propos du tundun/rhombe, il insiste sur son statut restreint et sur l’enseignement des hommes selon lequel le son appartient à un être « more than human », l’instrument tenant lieu de présence/voix de l’agent du législateur dans le rite (passim).6
Sources — 1904 OA PDF ; article de 1884 : miroir OA
Facultatif : recoupements et prolongements#
- Chapitres sur le Père‑de‑Tous chez les Euahlayi (Parker 1905) offrent un cadre vernaculaire clair (Byamee/boorah), confirmant la gravité sacrale de l’initiation sous l’autorité du Père‑de‑Tous. Project Gutenberg
- Hypothèses astronomiques : des études soutiennent que certains terrains de bora sont alignés sur la Voie lactée/l’Émeu dans le ciel, reflétant potentiellement le vecteur céleste du complexe Baiame/Daramulan. Ces hypothèses demeurent suggestives, non universelles.8 Article d’archéoastronomie
Alignement avec la Eve Theory of Consciousness (EToC)#
L’EToC (v3) présente la conscience comme une capacité émergente, échafaudée mémétiquement, historiquement catalysée par des technologies rituelles et des innovations genrées, « Eve » désignant la découverte fondatrice de l’auto‑modélisation récursive et sa diffusion culturelle.10 Article « Vectors of Mind »
Comment le complexe Baiame–Daramulan–Bora se cartographie sur les thèses de l’EToC :
Le rituel comme compilateur mémétique. Le bora/burbung est un médium performatif qui encapsule une ontologie (loi céleste, créateur, exécutant) dans des procédures répétables à haute fidélité (art au sol iconique, son réglementé, secret, instruction étagée). C’est précisément le type de technologie mémétique que l’EToC identifie comme échafaudant la cognition récursive (acquisition de règles sur les règles). Les rapports de Ridley et Mathews rendent la fonction de transmission explicite (Baiame a ordonné le rite ; la voix de Daramulan le sanctionne).74
Externalisation → internalisation de l’autorité. La « voix » externe (rhombe/Daramulan) et le paysage juridico‑rituel (terrain de Baiame) sont des ancrages exogènes pour l’apprentissage normatif ; par l’initiation, ils sont internalisés comme conscience auto‑régulatrice — la transition de la loi sociale à la loi intérieure selon l’EToC. La crainte sonore et la structure de tabou créent les marqueurs somatiques que l’EToC attend pour consolider l’auto‑surveillance récursive.
Vectorisation céleste de l’abstraction. Situer la loi dans le ciel (le worrumbul de Baiame) externalise l’autorité normative dans un cadre lointain, universel — condition préalable au passage, dans l’EToC, des pragmatiques locales de parenté à des règles abstraites, trans‑contextuelles (cosmisation du contrat social).9
Pédagogie mort‑renaissance. Le mouvement liminal entre les anneaux, les épreuves nocturnes et le dévoilement de savoirs restreints mettent en œuvre le schème de mort/renaissance rituelle central au modèle de l’EToC sur l’apprentissage transformationnel. La mise en scène chez Howitt/Mathews s’aligne sur la « récursion compilée par le rite » prédite par l’EToC : les initiés apprennent comment apprendre la loi.
Dyade agentive (législateur ↔ intermédiaire). Baiame (loi) + Daramulan (voix/exécution) instancient l’architecture à agents scindés que l’EToC attend au seuil de l’auto‑représentation : un méta‑soi qui légifère et un moniteur qui fait respecter — d’abord à l’extérieur, puis à l’intérieur de la personne.
Précautions. La macro‑théorisation de l’EToC est moderne et transculturelle ; le complexe du bora est localement spécifique et éthiquement sensible. L’alignement est heuristique, non l’affirmation que ces peuples auraient « inventé » la conscience ; il montre plutôt comment des infrastructures rituelles peuvent stabiliser une cognition récursive de type légal, comme l’EToC le prédit, sans aplatir les différences culturelles.
FAQ#
Q1. Baiame est‑il « adoré » au bora au sens d’un office religieux ?
R. Les sources primaires emploient « worship » et « consecrated to Baiame », mais le rite se lit mieux comme juridico‑pédagogique : un événement de transmission de la loi structuré par des sanctions sacrées (Ridley 1875 ; Mathews 1895). Voir Ridley 1875 (AIATSIS PDF) ; Mathews 1895–96 (scans).
Q2. Daramulan est‑il un « diable » ?
R. Non. Certains auteurs parlent de « dreaded », mais Fraser le présente explicitement comme « Lord of the mysteries » et protecteur/législateur ; Mathews le relie à la voix qui autorise l’initiation. Voir Fraser 1883 (PDF) ; Mathews 1895–96 (scans).
Q3. Dans quelle mesure les pratiques gamilaraay et wiradjuri sont‑elles distinctes ?
R. Les noms et la chorégraphie varient (bora vs burbung ; dhurumbulum vs tundun), mais le thème structurel — loi céleste, terrain consacré, son restreint, transmission initiatique — se répète à travers les groupes du sud‑est (Ridley ; Howitt ; Mathews). Liens ci‑dessus.
Notes#
Sources#
Primaires / quasi‑primaires
Ridley, William. Kámilarói, and Other Australian Languages, with Comparative Tables… and Songs, Traditions, Laws and Customs of the Australian Race. Sydney : T. Richards, 1875. PDF en libre accès (AIATSIS) : AIATSIS PDF. (Voir en particulier p. 164–165, 177 : terrain de Baiame ; commandement de maintenir le bora ; dhurumbulum ; Voie lactée worrumbul.)
Mathews, R. H. « The Bora, or Initiation Ceremonies of the Kamilaroi Tribe » (1895) et « The Bora… (Part II) » (1896). Journal of the Anthropological Institute 24–25. Scans OA : Scans Mathews. (Effigies de Baiame ; affirmation qu’il préside ; « voice of Daramulun ».)
Fraser, John. « The Aborigines of New South Wales » (1883). OA PDF : Fraser 1883 PDF. (Daramulan comme « Lord of the mysteries », législateur/protecteur ; notes sur l’iconographie et les insignes du bora.)
Howitt, A. W. The Native Tribes of South-East Australia. Londres : Macmillan, 1904. OA PDF : OA PDF. (Initiation/burbung ; complexe du rhombe à travers les tribus du sud‑est.) ———. « On some Australian ceremonies of initiation. » Journal of the Anthropological Institute 13 (1884) : 432–459. Miroir OA : JSTOR OA mirror.
- Parker, K. Langloh. La tribu Euahlayi : étude sur la vie aborigène en Australie. Londres : Constable, 1905. Texte en libre accès : Project Gutenberg ; numérisation : Archive.org. (Chapitres Byamee/boorah.)
Secondaire / analytique
Fuller, R. S., Hamacher, D. W., & Norris, R. P. « Astronomical orientations of bora ceremonial grounds in SE Queensland and NE NSW. » Archaeoastronomy (Cambridge), 2013. Article.
Leaman, T. & Hamacher, D. « Baiami and the Emu Chase: an astronomical interpretation of a Wiradjuri Dreaming associated with the burbung. » 2019. PDF en libre accès : PDF.
Théorie pour l’alignement
- Cutler, Andrew. « Eve Theory of Consciousness (v3). » Vectors of Mind, 2023. Article Vectors of Mind.
« The sacred wand was the gift of Baiame. The ground on which the bora is celebrated is Baiame’s ground. » Ridley 1875, Kámilarói…, p. 164–165 du PDF AIATSIS. AIATSIS PDF ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎
« This… represented Baiamai, who presides over the ceremonies of the bora. » Mathews 1895, p. 414–415 (contexte de la planche XXI). Scans Mathews ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎
« They say that Baiamai created them, and gave them the country and all that is in it for their use… » Mathews 1895, p. 416. Scans Mathews ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎
« …a wooden instrument… is supposed to represent the voice of Daramulun. » Mathews 1895, p. 419. Scans Mathews ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎
Fraser 1883, « Aborigines of New South Wales », p. 216–217 : Daramulan comme « Lord of the mysteries », législateur et protecteur qui « sees that all is in order ». OA PDF ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎
Howitt 1904, The Native Tribes of South-East Australia, chapitres sur l’initiation et le tundun ; voir aussi Howitt 1884, J. Anthropological Institute, « On some Australian ceremonies of initiation. » PDF 1904 : OA PDF ; article de 1884 (miroir OA) : JSTOR OA mirror ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎
« Baiame… commanded the people to keep the Bora, and gave them the Dhurumbulum… » Ridley 1875, p. 177 du PDF AIATSIS. AIATSIS PDF ↩︎ ↩︎ ↩︎
Pour un traitement prudent et quantitatif des orientations : Fuller, Hamacher & Norris 2013, « Astronomical orientations of bora ceremonial grounds… » Archaeoastronomy (Cambridge), article. ↩︎ ↩︎
Sur worrumbul (Voie lactée) comme bosquet de Baiame accueillant les bons, Ridley 1875, p. 165. AIATSIS PDF ↩︎ ↩︎
Présentation et argument de la « Eve Theory of Consciousness (v3) » — Vectors of Mind (consulté le 10‑08‑2025). ↩︎